Tu roules. Tu roules et tu laisses derrière toi, le mensonge éblouissant, l'oeuf cru, aveuglant, du soleil dans le rétro-viseur. Tu appuies sur l'accélérateur. Tu regardes devant. Dans l'haleine glacée de la montagne au loin. Tu te sens bêtement libre. Un peu comme le gars à la fin du film qui s'enfuit après avoir enflammé le ciel.
3 commentaires:
" Sur l’écran d’un bleu irréel, devenu vide, maintenant nous pouvons nuager. "
J.M.G Le Clézio
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qui s'enfuit ou qui s'ennuie ?
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