7/24/2012

Le chercheur d'or - Arthur H


4 commentaires:

thoams a dit…

San Francisco , 3 mai 1880
Ton Eugène
Chère Marie ne t'inquiète plus
Le chirurgien a dit hier
Que la gangrène n'a pas pris
Que la chance est avec moi
Certes je perds une jambe
Mais il me reste l'autre
Oh Marie, si tu savais
J'ai creusé le roc
Comme à main nue
Entouré de misérables
De Polonais et aussi quelques français
Oh Marie, nous autres
Les errants, les chercheurs d'or
Si nous ne vivons que par elle
La montagne nous dévore

Tout est bon
Ici ça va
Je suis vivant
Ici c'est chaud
Je suis sauvé
Ici ça va
Je suis vivant

Dès l'aurore résonne
Le tonnerre de la dynamite
Des blocs de roches s'affaissent
Dévalent le long des ravines
Oh Marie, à chaque seconde
L'avalanche me désire et me frôle
Ce matin là, elle me prodigue
Ses plus douces caresses
Amoureusement elle m'enlace
Je suis son amant

Tout est bon
Ici ça va
Je suis vivant
Ici c'est bon
Je suis sauvé
Ici ça va
Je suis vivant

Oh ma chère Marie
Enfin c'est l'heure du secret
Tu vois sous mes draps
Il y a un petit sac en cuir noir
Ce qui illumine ma main
C'est de la poussière d'or, Marie
Regarde comme je brille
Regarde comme nous sommes riches

Sens sur ton visage
Ce vent qui te lave
Et qui gonfle les voiles
De ce vaisseau qui quitte la rive
Oh Marie, adieu la mort
Adieu l'Amérique

Tout est bon
Ici ça va
Je suis vivant
Ici c'est chaud
Je suis sauvé
Ici ça va
Je suis vivant

Cédric a dit…

J'entends "1860" pas "1880".

Ça change tout !!

Anonyme a dit…

Peut importe la date, les cuisses de Marie, c'est la porte ouverte sur son ventre et son ventre contient la poussière d'or. L'endroit le plus chaud et le plus lumineux de la vie.

Anonyme a dit…

Peu