Lorsque je me dégoutte. De peine ou de colère. De frustration perdue. Je me tourne le dos. De l'intérieur. En allant vers dehors. Je sors. M'accroupis dans le jardin. Puis passe une petite heure, en plein soleil, à nettoyer la terre d'été, sèche comme la poussière, de toutes ses prunes gâtées. Je rentre assoiffé. Vidé. Aplati de lumière. Un peu plus éloigné de moi-même. Calmé dans la tâche tel un maître zen. Et tous les doigts collés de pourriture sucrée.
1 commentaire:
Nettoyage par la crasse
tous les intérieurs le méritent
La bonne journée !
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