11/09/2013

(comme chaque matin)
















Ce matin
(comme chaque matin)
la mort à l'appétit
d'un nouveau né

le ciel s'enfuit
dans les yeux d'un chien

la terre a déjà commencé
à se baisser

Ce matin
(comme chaque matin)
la lumière fait ses gammes
sur ta peau

La faim hurle le vent

Les baleines paissent dans l'orage

Des éclats jonchent
le hasard

Ramasse les

1 commentaire:

Annie a dit…

Je suis décidément chiffon que vous ne donniez pas vos sources d'images. J'irais bien m'y baigner. Et puis je me dis comme ça : - les gens qui les ont faites, ces images, devraient bien lui piquer ses mots, tiens. Il en dirait quoi ? Hein ? A moins qu'en plus d'écrire vous ne photographiiez des baleines qui volent ? un lien sous l'image ? J'aime les liens. J'aime les images.