Le dos brisé contre les pierres,
un homme dévasté se rencogne
dans l’angle minuscule de sa force
qu’un peu de terre retient
à la limite du silence.
Pierre-Albert JOURDAN
in « Le bonjour et l’adieu »
Mercure de France, 1991.
un homme dévasté se rencogne
dans l’angle minuscule de sa force
qu’un peu de terre retient
à la limite du silence.
Pierre-Albert JOURDAN
in « Le bonjour et l’adieu »
Mercure de France, 1991.
(en serrant Pierre Autin-Grenier dans les bras de mes mots)
1 commentaire:
Que c'est beau "dans l'angle minuscule de sa force"
vraiment,
que c'est beau, quand c'est si simple,
et
"Peut-être
Qu'en se mettant
En face
En face du soleil
Dans la merveille du sang
Pourrons-nous
Traverser la nuit
Pourrons-nous écrire
les mots les plus simples
Comme quelqu'un
Qui met ses sandales
Pour aller dans l'herbe."
(des mots simples de Claude de Burine)
de la part de Catherine
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