4/25/2014

Tenir tête à la lumière



Un jour pourtant pas pire que les précédents on s'assoie là où l'on est pour y rester un long moment, comme navire d'Aral, la rouille dans le sable et la cale asséchée, caboche transpercée des rayons aiguisés du petit matin ordinaire rempli de chants d'oiseaux coupants comme des couteaux que la solitude affute mieux que n'importe quel rémouleur des cauchemars de notre enfance.

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