7/19/2014

La pomme

 lucid blog


Le ciel couve quelque chose de pas net. Une indifférence grise. une lumière sale. Du silence caverneux. Il nous éclabousse d'une lueur lointaine et méprisante qui dit :" Perpétuez vos petits piétinements ! Continuez aujourd'hui comme hier, ne vous souciez de rien. A chaque instant le sublime gicle sur l'horreur, l'ignoble éclabousse la merveille et vous ne vous en rendez même pas compte. Vous êtes le vers vautré dans la pourriture suave de sa pomme. Et la pomme tombe. Tombe. Tombe."

5 commentaires:

Vincent a dit…

Et le tonnerre tonne. Tonne. Tonne.

En lisant ce texte, je me dis que les artistes n'ont qu'une envie, c'est de nous faire pleurer, de secouer notre indifférence, de réveiller l'amour en nous, c'est pour ça que quand ils y parviennent, on les aime.

Anonyme a dit…

Erratum !!!!

En lisant ce texte, je me dis que les artistes n'ont qu'une envie, c'est de nous faire pleurer, de secouer notre indifférence, de réveiller l'amour en nous, c'est pour ça que quand ils y parviennent, à notre tour, on les aime.

Anonyme a dit…

Ne serais-ce pas l'horreur qui gicle sur le sublime ?

Anonyme a dit…

En fait non, ça va comme ça aussi, même bien ! On dirait que j'ai rien dit.

Anonyme a dit…

Commentaire du commentaire ;

La poésie est un sale type qui demande de l’amour pour tous les sales types qui n’en demandent pas.

Thomas Vinau