7/05/2014

'My Mistakes Were Made For You'


2 commentaires:

GOD a dit…

"My mystery is made for you"

Vincent a dit…

Ça fait un moment qu'on avait pas eu de tes nouvelles. La dernière fois que c'est arrivé t'avais envoyé ton fils qui a fait un passage express mais remarqué il y a plus de 2000 ans. Je suis un peu étonné que tu choisisses le blog d'un athée déclaré pour te manifester, il y a tant de gens qui se réclament de toi partout sur la terre et à tout bout de champs... En même temps, je te comprends, comme te le faisait dire si justement un journal satirique il y a peu "Ça doit être dur d'être aimé par des cons". Alors tu as raison de te manifester sur le site de Thomas, mieux vaut être... euh... j'allais dire ignoré par des pas cons et même ignorer par des cons que d'être aimé par des cons mais ça ne va pas, les athées ne t'ignorent pas, on ne peut ignorer que ce qui existe or les athées nient ton existence. Ils la nient tant est si bien que même là, présentement, ils ne croient pas que ça puisse être toi qui ai posté ce commentaire aussi pertinent soit-il. Je leur donne raison. Moi non plus je ni crois pas à ce commentaire, c'est un "fail", c'est moi qui l'ai écrit pour faire une blague. J'aime ça les blagues. Un gars qui trébuche ça fait rire, tout ce qui trébuche fait rire, quand on blague, on fait trébucher la réalité. Le rire, c'est la réalité qui se casse la gueule, autrement dit c'est, comme le disait Georges Bataille "le saut du possible dans l'impossible". J'aime bien quand la réalité elle se casse la gueule, parce que la réalité c'est chiant, la réalité c'est à se tirer une balle. Il n'y a pas que le rire qui fait se casser la gueule à la réalité, il y a aussi la poésie, je veux dire la beauté. C'est laid la réalité, très laid. De quel côté es-tu toi ? Moi, je te vois bien du côté de la beauté. Ouais, même que tu fricoterais avec que ça ne m'étonnerait pas... Je vous verrai bien enlacés devant un coucher de soleil sur la mer aux Antilles. Tu lui dirais "tu es belle, beauté" et elle te répondrait "Tu es beau, Dieu". Vous feriez deux enfants, un que vous appèleriez rire et l'autre poésie. Ce seraient des jumeaux, des vrais, avec les mêmes gènes, mais vous seriez différents quand même comme le sont les jumeaux vrais. Ça serait la fin de l'histoire. C'est chouette les histoires qui se termine par une naissance. Thomas il a écris à la fin de "Ici, ça va "Et les bonnes fins sont toujours des débuts". Il est parfois un peu obscur Thomas, c'est normal, c'est un poète. L'autre jour quelqu'un lui a demandé de lui expliquer le titre de son premier roman "Nos cheveux blanchirons avec nos yeux", la dame voulait comprendre elle l'a bien dit "moi, j'ai besoin de comprendre", devant son insistance Thomas qui hésitait a fini par donner une explication, à peine eu t'il finit de la donner cette explication qu'il regrettait déjà de l'avoir fait. Je le comprends, c'est comme si il avait fait trébucher la poésie. C'est pas drôle, la poésie qui trébuche, pas drôle du tout, ça ce m'est à ressembler à la réalité. Beurk ! Je me rends compte que je te parle comme à un enfant, ç´est pas que je te manque de respect, bien au contraire. Les enfants ils ne savent pas ce que c'est un croyant ou un athée, ils s'en foutent pas mal, ce qui les préoccupent c'est de faire trébucher la réalité, ils y arrivent à merveille, ils ne pensent qu'à faire semblant. Moi, là, je fais comme eux, je fais semblant, je fais semblant que tu existes, que tu vas me lire. J'ai bien aimer ça. À bientôt