12/02/2014

Tu sens la feuille morte



Tu sens la feuille morte
pis t'as le sourire froissé
couleur ankylosée
le starter défectueux
le givre envahissant
la récalcitrance mal taillée
Tu te laisse pousser l'automne
t'es beau comme un matin
qui ne veut pas se lever

4 commentaires:

Douglas Majnun a dit…

i'm going home
i'm going home and lay down

http://www.dailymotion.com/video/xnm0bg_the-doors-she-smells-so-nice-l-a-woman-40th-anniversary_music

Anonyme a dit…

t'es beau comme un matin
qui ne veut pas se lever

Thomas, tu me tues avec ta poésie !

Anonyme a dit…

... « le presque rien est aussi métaphysiquement inépuisable que le renouveau est inlassable, et celui qui l’entrevoit dans l’émerveillement d’un éclair l’accueille comme le premier homme accueillerait le premier printemps du monde : avec un cœur de vingt ans et une innocence de huit heures du matin. »

JANKÉLÉVITCH, Vladimir, Le Je-ne-sais-quoi et le Presque-rien. Vol I. La manière et l’occasion. Paris, Seuil, 1980, p.60.

"Innocence de huit heure du matin", ça dépends, c'est pas mal le matin des fois, aussi....

Il est huit heure, ç´est parti, bonne journée.

kwarkito a dit…

Oui je me sens un peu comme ça. J'aime ces mots justes et la délicatesse avec laquelle ils se déclinent