7/15/2015

la course est perdue depuis longtemps



Le chant lourd des cigales
commente notre disparition
la course est perdue depuis longtemps
tout le monde s'en fout
un moineau boit dans les liserons

2 commentaires:

kwarkito a dit…

j'aime beaucoup cette série de poèmes du mois de juillet

Anonyme a dit…

Figure de danse aquatique inédite, à ma connaissance, pas sûr que les juges apprécieraient...

En lisant un poème de Baudelaire, L'étranger, j'ai pensé à "La part des nuages", sans doute ne t'ai t'il pas inconnu mais sait-on jamais,

- Qui aimes-tu le mieux, hommes énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.
- Tes amis ?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie ?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté ?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or ?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... les merveilleux nuages!