6/02/2016

Maison

Je suis monté
trés haut
à l'intérieur de moi
trés haut

Et puis
je suis tombé
trés bas
tout au fond
du trés bas

Plus d'une fois

A présent
j'habite
mon vertige

1 commentaire:

Anonyme a dit…

recherche acharnée
d’une inaccessible pureté
située au delà des pistes humaines
envol éblouissant
dans le sillage
des poètes maudits
puis la chute
le démembrement
l’âme convulsée
qui ne se reconnaît plus
le vitriol de l’angoisse
qui étend ses ramifications
jusqu’aux racines du cœur
qu’il est court le chemin
qui mène de la plus haute étoile
aux cellules verrouillées
des cliniques psychiatriques

***

Francis Giauque (1934-1965) – L’Ombre et la nuit (1962)

Trouvé sur le blog de poésie, Beauty will save the world