tag:blogger.com,1999:blog-6783847597983515113.post5544069928126950990..comments2024-03-03T22:04:52.629+01:00Comments on ETC-ISTE : Le molosse zinzinulantthoamshttp://www.blogger.com/profile/08692166618240911652noreply@blogger.comBlogger7125tag:blogger.com,1999:blog-6783847597983515113.post-18532340566952770922013-03-19T12:54:37.283+01:002013-03-19T12:54:37.283+01:00DomDeLyon : Je ne crois pas qu'il existe UNE p...DomDeLyon : Je ne crois pas qu'il existe UNE poésie... Sincérité et précision de l'expression, il n'y a que ça qui compte. Le style, après, suit ou pas. Deux lignes ou trois pages, là n'est pas la question. <br /><br />Cédric : L'important c'est que le poème soit :<br />1° pensé <br />2° écrit<br />3° lu<br />et seulement en 4° publié (et c'est lié évidemment au 3°).<br />Mais personnellement je pense que les deux premieres étapes devraient toujours pouvoir suffire. Et j'aime assez croire que "véritablement vivre" serait se contenter de la première.Stéphane Bernardhttp://unemainestaussiunpoing.blogspot.fr/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6783847597983515113.post-65098405832704737222013-03-19T11:45:18.920+01:002013-03-19T11:45:18.920+01:00Cette question m'interpelle : pourquoi diable ...<br />Cette question m'interpelle : pourquoi diable chercher à "publier" ???<br /><br />Voilà bien une des plus ridicules prétentions humaines...Cédrichttps://www.blogger.com/profile/15632168835354959878noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6783847597983515113.post-32740294455779493572013-03-19T11:12:09.188+01:002013-03-19T11:12:09.188+01:00bonjour vinau, tu as raison sur un point. je n'...bonjour vinau, tu as raison sur un point. je n'ai jamais acheté ou lu tes livres. par contre je t'ai lu dans des revues et j'ai lu le dossier dans décharge 157. cela m'a suffit pour me faire une opinion.<br /><br />et oui je suis frustré et mécontent car je n'arrive pas à publier un recueil alors que je vois des grosses merdes publiées chez gallimard, flammarion et p.o.l. et tous les "critiques" trouvent ça génial. mais c'est vieux comme le monde. comment pourrait-il en être autrement ?<br /><br />ciao<br />denis hameldenis hamelhttp://fr.groups.yahoo.com/group/hainedelapoesie/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6783847597983515113.post-70084843320176427922013-03-19T10:54:44.622+01:002013-03-19T10:54:44.622+01:00Denis, tu es le ver solitaire de ce blog. J'ai...Denis, tu es le ver solitaire de ce blog. J'ai de l'affection pour les parasites. Mais tu ne peux pas manger et faire caca au même endroit, c'est pas très sain. Une chose est sûre, tu n'as jamais lu mes livres. et c'est pas grave du tout continue comme ça. Tes batailles ne m'intéressent pas, elles sentent trop la frustration. Ecris tes poèmes mais cesse de m'insulter et va te construire un peu plus loin. Sinon il faudra que je filtre les commentaires.thoamshttps://www.blogger.com/profile/08692166618240911652noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6783847597983515113.post-44990537299884273702013-03-19T10:33:38.644+01:002013-03-19T10:33:38.644+01:00bonjour monsieur. c'est intéressant ce que vou...bonjour monsieur. c'est intéressant ce que vous dites. je suis sûr que vous êtes sincère. alors oui je fais peut-être du sous jacques baron, dont vous m'apprenez l'existence. je pourais vous répondre simplement que vinau lui fait du sous prévert, du sous desnos, du sous follain, du sous vian, du sous queneau, du sous delerm etc etc etc ... et alors ? tous les poètes ont des influences et s'incrivent dans un parcours de lecture personnel qui façonne leur propre outil. <br /><br />là où je ne vous suis pas c'est quand vous semblez prétendre que vinau de part ses choix esthétiques a plus de légitimité à représenter le réel que moi : en effet je ne crois pas, contrairement à prigent, par exemple, que la poésie soit un "réalisme" qui nous mette en présence d'une réalité et d'une vérité plus pure et plus vraie et plus actuelle. ne pas oublier que cette revendication est une des clefs de voute des arguments développés par la "pensée marketing", dans laquelle s'inscrit bien sûr vinau. je pense plutôt que le poète doit créer de nouvelles valeurs esthétiques et ainsi se construire lui-même. ce qui ne veut pas dire que j'y parvient, ou même que ce soit possible. j'aime bien quand philippe jaffeux dit qu'il est autant lui-même la création de ses textes que le contraire.il est donc logique que vous n'aimiez pas ce que je fais.<br /><br />denis hameldenis hamelhttp://fr.groups.yahoo.com/group/hainedelapoesie/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6783847597983515113.post-10992829141844211852013-03-18T22:40:09.290+01:002013-03-18T22:40:09.290+01:00Pour Denis... Quel amphigourique galimatias !
Pour...Pour Denis... Quel amphigourique galimatias !<br />Pour sûr, toi, tu n'es pas un militant du minuscule (donc de l'essentiel)! (Mais que viens-tu faire par ici ?) <br />Pour être sérieux,ton "poème" résonne à mes oreilles comme une vulgaire resucée, une forme de mauvais plagiat de poésie surréaliste et plus particulièrement celle de Jacques Baron du début(Voir ou lire " L'allure poétique "). Mais cela date de 1924 !!!... Les poètes désormais n'usent plus des mêmes psychotropes et la poésie n'a besoin que de quelques mots, quelques lignes pour parvenir à créer en chacun une parole non parlée. Elle y arrive par des images: abréviations fabuleuses et synthèses de foudre. J'entends une poésie qui ne trahisse pas la réalité.<br />Comme celle, par exemple, de Thomas Vinau. <br />Ainsi, ce molosse zinzinulant, en deux lignes bouleversant.<br />(Prends-en de la graine !) DomdeLyonnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6783847597983515113.post-6758681539282555882013-03-18T12:00:29.227+01:002013-03-18T12:00:29.227+01:00poème psychotrope
reflets scintillations
la cra...poème psychotrope<br /><br /><br /><br />reflets scintillations<br />la crasse on s'en accommode<br />on s'en fait une âme de pénitent<br />et les oiseaux déploient leur ailes<br />leur peau envahie de mycoses<br />je te dédie mes déceptions vénériennes<br />que l'oracle se cache dans son trou<br />nous n'avons plus besoin de mots sacrés<br />l'étable a brûlé dans une pâleur de cadavre<br />le peuple de l'opium n'a pas besoin de religion<br />les grandes contradictions qui nous sauvent<br />les horribles obligations de la vie<br />parousie ternaire de pourriture humide<br />tu descends sur nos esprits<br />comme la rouille étend sur le fer<br />l'empire de sa magnificence minérale<br />les cérémonies saintes dont tu rêvais<br />la graisse de sanglier brûlée en sacrifice<br />noir conciliabule noire coulure de pus blanc<br />fasse que nos mains tremblantes<br />jettent les nouveaux nés sur la dureté des troncs<br />puis trouvent en tâtonnant la serrure silencieuse<br />qui riait dans les palais de marbre et d'or<br />reflets scintillations<br />réfugié dans un coin obscur et calme<br />j'entends les dernières notes de théorbe<br />de derrière ma tête<br />habileté essentielle de doigts fins et longs<br />j'ai dans ma poche la correspondance<br />d'un illustre poète amoureux des ailleurs<br />et de l'azur et de l'infini<br />enfermé dans sa chambre<br />l'écriture chevauche les années<br />la technologie les catastrophes terrestres<br />avec l'excellence d'un maître artisan<br />qui construit des formes inutiles<br />reflets scintillations<br />réfugié dans un coin obscur<br />la ptyx perchée toutes griffes dehors<br />sur la machine à écrire remington<br />n'attends pas d'autres apparitions<br />te débats dans l'espérance morne<br />tomber enfin voir la faille<br />sur tout le visage rajeuni entouré<br />de fleurs maritales et romantiques<br />la mort comme base de travail<br />référence stable dans le courant<br />colonne d'aire au calme des jardins<br />bassin identique à la plainte<br />l'élégance de ne pas dire enfin<br />le soulagement de finir seul<br />sans parents à pleurer<br />il a crevé dira-t-on parce que<br />quelque chose continue dans les coulisses<br />spectre de sens émané<br />d'une maison mal insonorisée tous<br />les bruits comme des insectes titubent<br />dans les murs creux faits de carcasses<br />reflets scintillations<br />réfugié dans un coin obscur et solitaire<br />inhale bien la fumée future<br />c'est ton dire qui prends les formes<br />araignées dans leur toile de cristal<br />attends attends collationne les faits<br />simulacre de vie au chevet des morts<br />une belle sobriété de gris comme<br />les pierres tombales bientôt effacées<br />et le son d'un cor dans le lointain<br />reflets scintillations<br />le langage est la maison de l'être<br />l'être est la maison du langage<br />les murs sont faits de carcassesdenis hamelhttp://fr.groups.yahoo.com/group/hainedelapoesie/noreply@blogger.com