Il reste
ce petit nid d'orties
de boue et d'orvet
à l'intérieur
de nos coeurs
Terrier
de pourriture
de gel et de silence
aux remugles d'enfance
Où l'on se réfugie
pour haïr
ceux qu'on devrait aimer
C'est ainsi parfois
que les choses se passent
Il faut piétiner un peu
Mettre son doigt
là où ça pue
de douleurs rentrées
C'est ainsi parfois
que les graines
acceptent
de germer
3 commentaires:
il me "parle" terriblement celui-là...
C'est juste et vrai. Vous avez mis le doigt dessus.
dedans...
Enregistrer un commentaire