La nuit parfois
ETC-ISTE
Mots/ textes/ poèmes/ miettes/ poussières/ brindilles/ vétilles/ et autres broutilles. - ( ISSN : 2267-3954) -
Le Noir dedans / C'est un beau jour pour ne pas mourir / Comme un lundi / Notes de Bois / Des étoiles et des chiens (76 inconsolés) / L'aube appartient aux pies /Le camp des autres / Il y a des monstres qui sont très bons / ça joue / Collection de Sombreros ? / Lettre ouverte au cours naturel des choses / La Somme / Adret/Ubac / 76 Clochards célestes ou presque / Cette nuit encore il ne s'est rien passé / Ainsi fut conçue l'ombre ... / Ferme ta gueule s'il te plait ... / Blanc / Bleu de travail / Autre Chose / Des salades / p(H)ommes de terre / Notes de Bois / La part des nuages / La mort à colorier / Juste après la pluie / Les Ailes Grises / La Bête / Tutu bleu / Miniatures Locomotives / La piste / Bric à brac Hopperien / Ici ça va / Les derniers seront les derniers / Chaque Matin / Nos cheveux blanchiront avec nos yeux / Les Murs / Un pas de côté / Du sucre sur la tête / Tenir tête à l'orage / Frida / Nuisibles / Fuyard debout / Little man / L'âne de Richard Brautigan / Trappeur / Hopper city / Dormir dans les décombres / Les carnets du corbeau / Les chiens errants n'ont pas besoin de capuches / 8pA6 /Le Trou / Voyages Immobiles /

12/12/2019
Salut copain
La nuit parfois
12/11/2019
Sorcière, sorcière, prend garde à ton derrière
12/08/2019
12/07/2019
Une histoire
12/05/2019
j'ai envie de casser le jour
je tourne court
je tourne en rond
je tourne comme du petit lait mauvais
J'ai envie de tout gâcher
j'ai envie de prendre n'importe quoi
j'ai envie d'orgueil et de bêtise
Ce petit jus d'Allez tous vous faire enculer
ce petit jus de J'en ai rien à branler
ce petit jus de Nique sa mère aujourd'hui
Plein le cul de voir avec mes yeux
plein le cul d'être coincé dans ma tête
plein le cul de gémir tiède
Ma conscience je lui chie dans les bottes
ma santé je lui chie dans les bottes
ma responsabilité je lui chie dans les bottes
je vais me défoncer
je vais te défoncer
je vais les défoncer
j'ai envie de casser un truc
j'ai envie de casser le jour
j'ai envie de casser l'amour
je vais faire un tour
12/04/2019
12/03/2019
12/02/2019
Les cailloux blancs
pleines de terre
un feu d’artifice de boue
qui fait s'envoler
les corbeaux
*
De là où je suis
sur la moquette épaisse
et rouge du tapis
poussière crème
vapeur du fer à repasser
m'offrent l'odeur
de l'après midi qui passe
c'est mon second poème
*
Pour arriver
à la ferme du vendredi soir
il faut chanter dans la voiture
Il y a ma mère mon frère
et George Brassens
le troisième poème
*
En Guadeloupe
sur la balançoire
un enfant mâchouille
la maison verte du Monopoly
ses quatre sœurs rient
je voudrais lécher
leurs rires
voilà le quatrième
*
Nous jouons
En haut des chênes
il y a toujours
un voleur
un costaud
une rebelle
un lanceur de couteau
mon cinquième poème
ne veut pas descendre
*
Dans un lit
de soleil jaune
une pierre rouge
sur la mousse verte
je bande un sixième poème
*
Au collège
nous découvrons
une pièce secrète
derrière le mur des toilettes
chaque après-midi
nous creusons à plusieurs
un trou dans la paroi
pour nous enfuir
sans jamais y parvenir
là-bas se cache encore
le septième poème
*
Le monde est un hurlement
qui sent la charogne
je décide de me taire
cette fille
lit la biographie de Baudelaire
fleur noire
du huitième poème
*
Le neuvième poème
s'enfuit dans les livres
la fumée le silence
la fenêtre
rejoindre les complices de la nuit
*
A la fin
de la manif
une rousse pose
le dixième poème
sur ma bouche
*
Il y a de vraies clartés
toutes les faims toutes les forces
en notes de musiques
en films
en pertes en gaspillages
en rires volées au chronomètre
par l'insolence du onzième poème
*
Le douzième poème
a tenue tête
à la mort
d'un enfant
d'un amour
d'un ami
*
Treizième poème
est l'amoureux
savamment
gentiment
méticuleusement
perpétuellement
éconduit
*
Mon quatorzième poème
a peur
*
Mon quinzième poème
s'en moque
*
Le seizième poème dit merde
et merci
*
La fille me donne
un autre livre
une autre vie
un autre poème
le dix-septième
*
Le dix-huitième poème
creuse un trou
pour en boucher un autre
*
Je suis né à la naissance
du dix-neuvième poème
puis je suis né à nouveau
à la naissance du vingtième
*
Le vingt et unième poème
est un petit feu
qu'il faut rallumer
chaque jour
*
Tandis que
le vingt deuxième
sait bien qu'aucun feu
jamais ne dure
*
Une vie ça fait combien
de cailloux de naissances
de pertes de mensonges
de poèmes
11/28/2019
11/27/2019
L'enfant de Pessoa
11/26/2019
11/24/2019
#3Haikus caramel beurre salé
Et il pleut
Deux chevaux dansent
Et il pleut
Expresso voluto ristretto
Et il pleut
11/22/2019
Dans ma poche
J ai un briquet
Un canif
Un silence
Un sourire
Suivant la personne
Je dégaine
Gold days
11/21/2019
Nous ne voulons servir à rien. Jean-Jacques Pauvert - 1947.
Jean-Jacques Pauvert - 1947.
11/20/2019
11/19/2019
Coeur bleu 💙
11/18/2019
festival Moi les mots - du 20 au 24 Novembre 2019 - Landivisiau
11/17/2019
Change-ton-angoisse.com
11/15/2019
Il était une fois, rien qu'une fois
à côté d'un cendrier vide
que l'on s'apprête à remplir de cendre
prêts à naitre
accroupi
devant un feu éteint
sous les courbatures du silence
ils émergent
dans la maison endormie
lorsque tout le monde est parti
et qu'on reste là
aiguisé
de néant
ils surgissent
parce que les histoires ne suffisent plus
à rassembler les souvenirs
les rêves
et les regrets éparpillés
se tracent
vite et mal
sur un cahier froissé
habités de coupures
de regards de bêtes
et de beaucoup de pluie
des poèmes sans début
ni fin
qui sont fait pour se perdre
simplement
à nos côtés
flotter
au clapotis familier
de nos défaites
au brouhaha insignifiant
de nos conquêtes
parmi nos ruines précieuses
si minutieusement
agencées
des poèmes
qui nous rendent
un instant dans la nuit
la saveur
sacrée
de tout
ce qui est voué
à disparaître
Un petit quelque chose
11/13/2019
11/12/2019
Soukouss fréro la mort
je regarde par la fenêtre
le vent brouillon
remuer l'ombre désordonnée
des dernières feuilles d'automne
sur le vieux mur plein de soleil
la mort
pétille
dans l'or
une main fraîche
espiègle et fraternelle
frictionne
ma vie
Thoams Vinau
11/10/2019
Faim - Arthur Rimbaud
Que pour la terre et les pierres.
Je déjeune toujours d’air,
De roc, de charbons, de fer.
Le pré des sons.
Attirez le gai venin
Des liserons.
Les vieilles pierres d’églises ;
Les galets des vieux déluges,
Pains semés dans les vallées grises."