11/26/2010

À peine le jour se lève

Le café est froid
Mes yeux las
À peine le jour se lève
Je retrousse mes manches
J'essuie les traces de rêve
sur les vitres
Nos petits éclats
ont taché
l'obscurité trop noire
de la nuit
À présent la lumière
est une chemise trouée
que nous portons large
pour habiller
nos ecchymoses

1 commentaire:

Francesco Pittau a dit…

Joli quotidien épuré. (pas de "s" à taché)