1/06/2011

les pinces à linges

Il m'arrive, parfois, au détour d'un matin gris ou le sable s'éfritte et les mots disparaissent dans le siphon, de penser aux pinces à linge dans l'atelier de Meudon du sieur Destouches. Ces vieilles pinces qui tenaient par paquets de douze, les feuillets sur lesquelles il écrivait et réécrivait son Voyage au bout de la nuit. Ces vieilles pinces, blanches et délavées, qui furent plus utiles à l'oeuvre du monde qu'un siècle d'écrivains. je donne tous mes poèmes pour une de ces pinces à linge.

1 commentaire:

amichel a dit…

des pinces à linge qui peuvent aussi servir à se boucher le nez pour ne pas respirer les immondices
fascistes du sieur Destouches,qui ne fit pas qu'écrire ""le voyage au bout de la nuit" mais se fit aussi le propagandiste d'un voyage d'où beaucoup d'innocents ne revinrent pas.Un salaud ! La littérature n'excuse pas tout !