Mots/ textes/ poèmes/ miettes/ poussières/ brindilles/ vétilles/ et autres broutilles. - ( ISSN : 2267-3954) -
1/31/2014
Juste après la pluie - juste après
Merci à Georges Cathalo pour sa belle lecture de Juste après la pluie, à retrouver sur le site de la revue Texture
Des retours bienveillant de lecture également là
1/30/2014
Sursis
Un poulpe baille
dans ma cervelle
Matin de rien
L'insignifiant
est un plat
qui se mange
debout
avec les mains
une bulle d'air
dans la flaque gelée
l'allure d'une fille
à peine croisée
une mouche qui sèche
sur un platane
un minot
et sa crotte de nez
ça peut te sauver
une journée
dans ma cervelle
Matin de rien
L'insignifiant
est un plat
qui se mange
debout
avec les mains
une bulle d'air
dans la flaque gelée
l'allure d'une fille
à peine croisée
une mouche qui sèche
sur un platane
un minot
et sa crotte de nez
ça peut te sauver
une journée
1/29/2014
1/28/2014
Des beaux moments
sera en librairie dans trois jours.
Je suis légèrement impatient de savoir si ça va vous plaire
Pour l'occasion j'ai fait une petite toilette à ma page biblio
En attendant, ce week end j'étais à Villemagne l'Argentière,
pour une belle rencontre avec Lecture vagabonde
dont voici le compte rendu. Merci à tous les gens rencontrés
pour leur gentillesse leur curiosité et leur écoute
(et une spéciale dédicace à Francine et Max)
"Compte rendu de la rencontre littéraire avec Thomas Vinau (article proposé au correspondant du Midi Libre) : Depuis sa dernière présentation dans la commune de Villemagne l’Argentière en juillet 2011, Lectures Vagabondes a fait un retour en force samedi dernier 25 janvier en réunissant dans la salle polyvalente 65 personnes venues des quatre coins de la Vallée de l’Orb, du Jaur et de la Mare pour une nouvelle rencontre littéraire avec l’auteur Thomas Vinau à l’occasion de la publication de son dernier ouvrage Ici ça va. Ce roman composé comme une succession de tableaux poétiques mêle la prédilection du jeune écrivain pour la poésie avec le récit de sa propre « conciliation au monde » à la faveur de retrouvailles avec la maison paternelle et les simples trésors de la nature. Thomas Vinau ne se lasse pas de produire d’un paragraphe et d’une page à l’autre, de petites pépites de style qu’il extrait du tamis de sa perception lucide des dérèglements de la vie humaine, pour réussir à force de travail sur la langue à nous emmener « vers la joie ». Les lectures choisies par Francine Puech, qui menait l’entretien, ont révélé l’attention inédite de l’auteur aux choses et aux personnes telles que les a représentées le peintre américain Edward Hopper auquel l’auteur consacre une biographie imaginaire dansBric à Brac. Tous les participants ont ensuite partagé le verre de l’amitié offert par la mairie ainsi que l’abondant buffet traditionnel, chacun regrettant de ne pas pouvoir profiter plus longuement de l’attachante personnalité de l’auteur. L’équipe de Lectures Vagabondes a vivement apprécié l’accueil chaleureux de la mairie de Villemagne l’Argentière ainsi que la contribution de la librairie de Bédarieux « La joie de connaître » à la réussite de ce beau moment culturel." Pierre
Allez lets'go
Poétwit #6
s'accrocher
aux branches
de l'arbre
qui tombe
#poétweet
— Thomas Vinau (@thomasvinau) 24 Janvier 2014
1/27/2014
société de provocation
J'appelle donc "société de provocation" une société qui laisse une marge
entre les richesses dont elle dispose et qu'elle exalte par le
strip-tease publicitaire, par l'exhibitionnisme du train de vie, par la
sommation à acheter et la psychose de la possession, et les moyens
qu'elle donne aux masses intérieures ou extérieures de satisfaire non
seulement les besoins artificiellement créés, mais encore et surtout les
besoins les plus élémentaires." Romain Gary, Chien Blanc
1/26/2014
Caché dans la lumière
Lumière ténue, retenue, rentrée. Une lumière qui se ravale elle même sans cesse comme une salive acide. Brume qui alourdie le col, qui diffuse ses gris sur la rouille des vignes. Le dos un peu plus lourd. L'échine un peu plus froide. Les pieds un peu plus sales. Des voitures ronronnent au loin, manières de gros fauves vautrés dans la boue noire. Chacun s'étire, se pare et se sépare. Le brouillard monte des collines. Les ados fument sur le trottoir. On s'envoie des bises du bout des doigts jusqu'à ce soir. Rendez-vous de l'autre côté de la mine.
1/24/2014
Rencontre Lectures vagabondes - Villemagne l'Argentière - Samedi 25 Janv
RENCONTRE
LITTERAIRE
Dans le cadre des Lectures Vagabondes
je serais dans la vallée de l'Orbe
Samedi 25 janvier 2014
à Villemagne l’Argentière
Samedi 25 janvier 2014
à Villemagne l’Argentière
Salle polyvalente à 18h30
Pour discuter de mes derniers livres avant un bon repas
Renseignements :
http://lectures.vagabondes.over-blog.com
tél. 06 77 48 30 57 (Entrée libre)
tél. 06 77 48 30 57 (Entrée libre)
Apprends moi la politesse
- Je veux te cabrioliser incessamment ! Je veux te roulader inopinément ! Je veux te saltotiser assidument ! Je veux te spiraliser infiniment ! Je veux te saupérilleutiser constamment !
- On dit Je voudrais ...
1/23/2014
Chasseur de rien
Sur l'amandier
taché de gris
trois moineaux tricotent un soleil
Sous le brouillard
les collines font le dos rond
chiens mouillés et puants
dont mes yeux vont flatter l'échine
Chasseur de rien
je décoche une flêche terne
et l'herbe trempée vibre
taché de gris
trois moineaux tricotent un soleil
Sous le brouillard
les collines font le dos rond
chiens mouillés et puants
dont mes yeux vont flatter l'échine
Chasseur de rien
je décoche une flêche terne
et l'herbe trempée vibre
1/22/2014
1/21/2014
Je marche droit vers le brouillard
Il pleut
je marche droit vers le brouillard
je marche droit vers les collines
je lèche la peau moire des vignes
leurs rameaux bistres
les nuages beiges d'adventives
l'ocre des champs
la terre humide
Il pleut
j'avance debout
sous l'eau glacée
ni horizon
ni sémaphore
mais dans mon dos
l'haleine grise d'un choucas
je marche droit vers le brouillard
je marche droit vers les collines
je lèche la peau moire des vignes
leurs rameaux bistres
les nuages beiges d'adventives
l'ocre des champs
la terre humide
Il pleut
j'avance debout
sous l'eau glacée
ni horizon
ni sémaphore
mais dans mon dos
l'haleine grise d'un choucas
1/20/2014
1/19/2014
Poétwit #5
Se lave la gueule dans la pâleur des petits matins ordinaires
— Thomas Vinau (@thomasvinau) 18 Janvier 2014
Et bois l'eau sale de la lumière
— Thomas Vinau (@thomasvinau) 18 Janvier 2014
J'me lave les yeux avant les dents
— Thomas Vinau (@thomasvinau) 18 Janvier 2014
Humiliation délicate de la pluie. Ses petites rafales merdeuses qui tassent notre hauteur
— Thomas Vinau (@thomasvinau) 18 Janvier 2014
1/18/2014
Traversin de sauvetage
Le temps sa dégoulinade
dans l'engluage de l'ennuie
la parole comme une cage
il faut attendre la sonnerie
pour s'enfuir par l'escalier
jusqu'à la cours des miracles
et du rouge à lèvre sur les mégots
Sa vie entière dans la sonnerie
qui sonne toujours trop tard
alors il reste la fenêtre
pour s'endormir comme dans un lit
et se réveiller en sursaut
rassembler ses affaires en hâte
avec encore sur la joue chaude
la marque d'un nuage
dans l'engluage de l'ennuie
la parole comme une cage
il faut attendre la sonnerie
pour s'enfuir par l'escalier
jusqu'à la cours des miracles
et du rouge à lèvre sur les mégots
Sa vie entière dans la sonnerie
qui sonne toujours trop tard
alors il reste la fenêtre
pour s'endormir comme dans un lit
et se réveiller en sursaut
rassembler ses affaires en hâte
avec encore sur la joue chaude
la marque d'un nuage
1/17/2014
Let's get lost
Chet Baker est le trompettiste le plus émouvant du monde. Chet Baker est né l'année de la grande dépression à Yale, et meurt en 1988 à Amsterdam. Aux pieds du Prins Hendrik Hotel, un matin de printemps, on trouve un homme étendu mort à côté d'une trompette. Deux étages plus haut la fenêtre est ouverte. Il s'est cassé sa gueule cassée d'ange cassé. Il a consacré beaucoup de temps dans sa vie à casser sa gueule cassée d'ange cassé. Et quand c'était pas lui c'était les autres, comme en 66 lorsque des dealers de San Francisco laissent sur le trottoir la moitié de sa mâchoire. Pas facile de jouer de la trompette sans dent. Chet Baker a traversé beaucoup de vide, beaucoup d'amour, et beaucoup de couchés de soleil. Chet baker aimait le "prez" lester young, les grosses voitures américaines, les femmes de tous les pays et les chansons d'amour. Chet Baker aimait le buggle, Charlie Parker, son pote Dizzi, l'Italie, les standards et les chambres d'hôtel. Chet Baker aimait un peu trop le speed ball aussi. Il n'a jamais retrouvé le nuage d'où il est tombé. Il a fait pas mal de peine et pas mal de belles chansons d'amour. Il chante la douleur nue et c'est du sang d'enfant qui coule de sa trompette. Un enfant éternellement seul et déçu. Qui chantonne pour ne pas pleurer. Qui se réveille, perdu, chaque jour. Il faut voir ses yeux d'oiseau usé dans Let's get lost de Bruce Weber. Il faut écouter la douceur avec laquelle cet homme a brulé.
Chet Baker, clochard céleste, portrait 47 chez Vents-Contraires
1/16/2014
Germination - Juste après la pluie - Janvier 2014
Juste après la pluie commence sa germination sereine et s'apprête, grâce aux mots des autres, à percer la terre. Merci à vous Messieurs, ça me va droit...
- Philippe Chauché sur son blog d'abord
Chez La Cause Littéraire ensuite
- Seb chez Maxoe
- Frederick Houdaer
à suivre...
Paressons en toutes choses
"Paressons en toutes choses,
hormis en aimant et en buvant,
hormis en paressant."
Lessing.
1/15/2014
1/13/2014
Il n'était vraiment pas un arbre
"[Le feuillage du hêtre de la scierie] était d'un dru, d'une épaisseur,
d'une densité de pierre, et sa charpente (dont on ne pouvait rien voir,
tant elle était couverte et recouverte de rameaux plus opaques les uns
que les autres) devait être d'une force et d'une beauté rares pour
porter avec tant d'élégance tant de poids accumulé. Il était surtout (à
cette époque) pétri d'oiseaux et de mouches ; il contenait autant
d'oiseaux et de mouches que de feuilles. Il était constamment charrué et
bouleversé de corneilles, de corbeaux et d'essaims ; il éclaboussait à
chaque instant des vols de rossignols et de mésanges ; il fumait de
bergeronnettes et d'abeilles ; il soufflait des faucons et des taons ;
il jonglait avec des balles multicolores de pinsons, de roitelets, de
rouges-gorges, de pluviers et de guêpes. C'était autour de lui une ronde
sans fin d'oiseaux, de papillons et de mouches dans lesquels le soleil
avait l'air de se décomposer en arcs-en-ciel comme à travers des
jaillissements d'embruns. Et, à l'automne, avec ses longs poils
cramoisis, ses mille bras entrelacés de serpents verts, ses cent mille
mains de feuillages d'or jouant avec des pompons de plumes, des lanières
d'oiseaux, des poussières de cristal, il n'était vraiment pas un arbre.
Les forêts, assises sur les gradins des montagnes, finissaient par le
regarder en silence. Il crépitait comme un brasier ; il dansait comme
seuls savent danser les êtres surnaturels, en multipliant son corps
autour de son immobilité ; il ondulait autour de lui-même dans un
entortillement d'écharpes, si frémissant, si mordoré, si inlassablement
repétri par l'ivresse de son corps qu'on ne pouvait plus savoir s'il
était enraciné par l'encramponnement de prodigieuses racines ou par la
vitesse miraculeuse de la pointe de toupie sur laquelle reposent les
dieux. Les forêts, assises sur les gradins de l'amphithéâtre des
montagnes, dans leur grande toilette sacerdotale, n'osaient plus bouger.
Cette virtuosité de beauté hypnotisait comme l'oeil des serpents ou le
sang des oies sauvages sur la neige. Et, tout le long des routes qui
montaient ou descendaient vers elle, s'alignait la procession des
érables ensanglantés comme des bouchers."
Jean Giono - Un roi sans divertissement
1/12/2014
Juste après la pluie - Livres-Hebdo - Janvier 2014
Premier article avant parution de Juste après la pluie. Merci à Véronique Rossignol de Livres-Hebdo pour sa lecture délicate (cliquez sur l'image pour lire)
1/11/2014
Mobilis in Mobile
Il tend ses mains
mais la chaleur ne s'attrape pas
Il jette ses yeux au loin
qui ricochent et retombent
entre les angles de la lumière
Il crache des mots
qui n'atteignent personne
et éclatent à ses pieds
Il est ce qui le sépare
des autres
Il est le vent
qui traverse
les solitudes
mais la chaleur ne s'attrape pas
Il jette ses yeux au loin
qui ricochent et retombent
entre les angles de la lumière
Il crache des mots
qui n'atteignent personne
et éclatent à ses pieds
Il est ce qui le sépare
des autres
Il est le vent
qui traverse
les solitudes
1/10/2014
1/08/2014
Mettons : 465g
Au cours
d'une autopsie
on pose
le coeur
sur une balance
et on le pèse
Le poids
d'un coeur d'homme
c'est quelques centaines
de grammes
je crois
mettons : 465
465g
Celui d'une femme
c'est un peu moins
Je ne sais pas
qui arrive à lire
dans le poids
du coeur d'un homme
Ni si on y trouve
la quantité de pierre
qui ont écrasés
ses rêves
ou l'origine
des ailes
qui l'ont
soulagé
Je ne sais pas
si quelqu'un
qui est mort
en aimant
et en étant aimé
a le coeur plus lourd
ou plus léger
qu'un autre
Je sais qu'au cours
d'une autopsie
on pose
le coeur
sur une balance
et on le pèse
d'une autopsie
on pose
le coeur
sur une balance
et on le pèse
Le poids
d'un coeur d'homme
c'est quelques centaines
de grammes
je crois
mettons : 465
465g
Celui d'une femme
c'est un peu moins
Je ne sais pas
qui arrive à lire
dans le poids
du coeur d'un homme
Ni si on y trouve
la quantité de pierre
qui ont écrasés
ses rêves
ou l'origine
des ailes
qui l'ont
soulagé
Je ne sais pas
si quelqu'un
qui est mort
en aimant
et en étant aimé
a le coeur plus lourd
ou plus léger
qu'un autre
Je sais qu'au cours
d'une autopsie
on pose
le coeur
sur une balance
et on le pèse
1/07/2014
Tout doux
On amadou le monde
avec des mots
ce qui revient un peu
à tenir tête
à un dragon
avec une salière
dans chaque main
On amadou le monde
avec des mots
pendant ce temps
le monde se moque
de nous
avec des mots
ce qui revient un peu
à tenir tête
à un dragon
avec une salière
dans chaque main
On amadou le monde
avec des mots
pendant ce temps
le monde se moque
de nous
"Scene after the battle."
"Scene after the battle." Jan. 1891. View southwest from center of council circle after the fight at Wounded Knee Creek, Pine Ridge Reservation, South Dakota, shows men holding moccasins and other souvenirs among the frozen bodies of Native American Lakota Sioux on the snow covered ground. (Denver Public Library; Western History Collection) #
Tout est là : wounded-knee
1/06/2014
Constat simple
"J'en reviens toujours à ce constat simple : si un poème ne m'aide pas à vivre, à respirer mieux, alors il vaut moins pour moi qu'une clope ou un verre de vin rouge."
Antoine Emaz, Flaques
Poétwit #4
je te tweet le petit fil de fumée de la cheminée rallumée qui escalade la pluie
— Thomas Vinau (@thomasvinau) 2 Janvier 2014
je te tweet les pingouins de Mary Poppins
— Thomas Vinau (@thomasvinau) 2 Janvier 2014
Je te tweet les jours de semaine et les petits matins de rien
— Thomas Vinau (@thomasvinau) 2 Janvier 2014
De rien à rien, un oiseau bleu dans la main
— Thomas Vinau (@thomasvinau) 2 Janvier 2014
1/04/2014
"Les hommes attiraient fréquemment les loups en brandissant un morceau de viande d'une main et les tuant avec un couteau de l'autre."Darwin
Unique espèce de canidé à avoir disparu à ce jour
Unique représentant du genre Dusicyon
Unique mammifère terrestre des Iles Malouines
Improbable mélange de loup de renard voir de coyote
Particulièrement doux avec les hommes
Le dernier loup des Falkland a définitivement disparu en 1876
1/03/2014
A l'avenir
A l'avenir
tu prendras soin
du muscle qui tend
la lèvre sur tes canines
lorsque tu dois montrer les dents
Le ciel
est une bonbonne de butane
que le shoppy du quartier
ne veut pas recycler
A l'avenir
tu classeras les éclats
par ordre alphabétique
dans le classeur métallique
de ta mémoire
Tu aménageras cet endroit
où tes yeux vont se perdre
lorsque tu ne pense à rien
Tu te méfieras des couleurs
L'arc en ciel
est un serpent
neurotoxique
A l'avenir
tu te serviras
d'une tronçonneuse
pour couper le gâteau des rois
et d'une pince à épiler
pour débroussailler la forêt
Le futur est déjà fini
il est plus court
que le jet d'urine chaude
d'une biche sur la terre froide
Poétwit #3
Un rideau de pluie tombe sur mon radeau
— Thomas Vinau (@thomasvinau) 20 Décembre 2013
vient habiller ma nuit
— Thomas Vinau (@thomasvinau) 20 Décembre 2013
1/02/2014
Une boîte en fer - Juste aprés la pluie - extrait -
Une boîte en fer
Les jouets seront cassés
et l’argent dépensé
les vêtements usés
la viande digérée
l’alcool évaporé
les paroles envolées
mais ce petit poème
est comme une boîte en fer
qu’on enterre sous un arbre
pour le retrouver
cinquante ans plus tard
je glisse à l’intérieur
l’odeur de la salle de bains
quand tu sèches tes cheveux
pendant que le minot
me poursuit dans le couloir
avec au bout du doigt
une énorme crotte de nez
Juste après la pluie - Thomas Vinau – Alma éditeur – Janvier 2014 - 17 euros
1/01/2014
Vol plané
(c) Alex Soth)
"Si ta révolution ne sait pas danser, ne m'invite pas à ta révolution."
Sous-commandant Marcos.
"Si ta révolution ne sait pas danser, ne m'invite pas à ta révolution."
Sous-commandant Marcos.
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