La chaleur ramollie les corps
Les pose là comme viande qui siffle
Sous l'ombre métal rouillée des pins gris
Mâche et remâche de la grande bouche du vent
Caresses lasses du temps qui ne passe pas
Nos rêves restent figés collés au gros blocs
mielleux du ciel comme papier tue-mouche
Parfois une fourmi noire épaisse et charnue
nous tombe affolée sur l'avant-bras ou le cou
Pas moins perdue
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire