Voilà, ce qu'on appelle en rhétorique, si je ne me trompe, je fais référence à la figure de style que tu emploies dans ta phrase "Quelque chose recule en moi au fur et à mesure que j'avance", un oxymore. C'est une figure très fréquemment utilisée chez les mystiques. Elle permet de dire l'indicible, c'est à dire pour eux, Dieu.
« La combinaison des deux termes se substitue à l’existence d’un troisième et le pose comme absent. Elle crée un trou dans le langage […]. Elle y taille la place d’un indicible. C’est du langage qui vise un non-langage. […] Dans un monde supposé tout entier écrit et parlé, […], il ouvre le vide d’un innommable, il pointe une absence de correspondance entre les choses et les mots. »
Michel de Certeau
C'est ce que, plus généralement, parvient à faire la poésie que de faire advenir un terme absent, c'est d'ailleurs pour ça, que j'en suis friand, pour ne parler que de moi, car grand bien me fait.
3 commentaires:
Tu serais pas en train de te faire enculer !?
(:
ce serait l'inverse ...
Voilà, ce qu'on appelle en rhétorique, si je ne me trompe, je fais référence à la figure de style que tu emploies dans ta phrase "Quelque chose recule en moi au fur et à mesure que j'avance", un oxymore. C'est une figure très fréquemment utilisée chez les mystiques. Elle permet de dire l'indicible, c'est à dire pour eux, Dieu.
« La combinaison des deux termes se substitue à l’existence d’un troisième et le pose comme absent. Elle crée un trou dans le langage […]. Elle y taille la place d’un indicible. C’est du langage qui vise un non-langage. […] Dans un monde supposé tout entier écrit et parlé, […], il ouvre le vide d’un innommable, il pointe une absence de correspondance entre les choses et les mots. »
Michel de Certeau
C'est ce que, plus généralement, parvient à faire la poésie que de faire advenir un terme absent, c'est d'ailleurs pour ça, que j'en suis friand, pour ne parler que de moi, car grand bien me fait.
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