« Divertissements. On taille des
petits bouts de bois. On fabrique des horloges, des boîtes, des jeux
d’échecs. On s’émerveille de sa patience et de son ingéniosité. On
bricole et on peinturlure, comme le prisonnier de Vigny tresse la paille
pour oublier. Et ça finit par faire une espèce de vie très vivable, et
même affairée et essoufflée. Excusez-moi, disent-ils, je suis très pris.
Ils s’étonnent que les journées passent si vite. Ça doit être aussi la
réflexion de l’écureuil quand il fait tourner tout un jour les barreaux
de sa cage. » Carnets d’oflag, Georges Hyvernaud
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