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vétilles/
et autres broutilles.
- ( ISSN : 2267-3954) -
2/25/2016
L'entame par l'entaille
Je cherche
une fissure
à agrandir
une crevasse
pour m'enfuir
un interstice
à devenir
1 commentaire:
Anonyme
a dit…
L’ignorance ? Une place heureuse à jamais pensive*?
Panser
« De ce qui me libère je suis prisonnier » Voila une proposition paradoxale, Donc propice à une activité cérébrale, Puisqu’il m’est nécessaire de la dénouer.
Je suis aliéné à cette nécessité, A tel point qu’elle m’apparait comme vitale. Penser m’affranchit d’une position mentale Dans laquelle je ne me sens pas exister.
Je suis contraint de réfléchir pour être libre, Sans question, l’envie me prend de prendre un calibre, L’angoisse faisant que je ne suis que douleur.
Si un Dieu existe, dans sa grande clémence, Qu’il m’offre d’éprouver toujours l’ignorance, Puisque c’est la vérité qui fait mon malheur.
Vincent
Parfois les amants ou ceux qui écrivent trouvent des mots qui, bien qu'ils s'effacent, laissent dans un coeur une place heureuse à jamais pensive...
Car il en naît sous tout ce qui passe d'invisibles persévérances; sans qu'ils creusent aucune trace quelques-uns restent des pas de la danse.
1 commentaire:
L’ignorance ? Une place heureuse à jamais pensive*?
Panser
« De ce qui me libère je suis prisonnier »
Voila une proposition paradoxale,
Donc propice à une activité cérébrale,
Puisqu’il m’est nécessaire de la dénouer.
Je suis aliéné à cette nécessité,
A tel point qu’elle m’apparait comme vitale.
Penser m’affranchit d’une position mentale
Dans laquelle je ne me sens pas exister.
Je suis contraint de réfléchir pour être libre,
Sans question, l’envie me prend de prendre un calibre,
L’angoisse faisant que je ne suis que douleur.
Si un Dieu existe, dans sa grande clémence,
Qu’il m’offre d’éprouver toujours l’ignorance,
Puisque c’est la vérité qui fait mon malheur.
Vincent
Parfois les amants ou ceux qui écrivent
trouvent des mots qui, bien qu'ils s'effacent,
laissent dans un coeur une place heureuse
à jamais pensive...
Car il en naît sous tout ce qui passe
d'invisibles persévérances;
sans qu'ils creusent aucune trace
quelques-uns restent des pas de la danse.
Rilke in,Tendres Impôts à la France
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