ça souffle fort
sur le dernier rêve
du vieux chien orphelin
sa poitrine
tranquille
chante à voix basse
une agonie
allongé là
comme une colline
au souffle court
ses grands yeux tendres
cherchent le souvenir
de son maître
derrière les nuages
finalement
il le retrouve
derrière les nuages
finalement tout se retrouve
à l'aube la trop grande
main blanche du vent
ébouriffe l'herbe
comme la fourrure
de nos sourires
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