On dirait que le monde brûle
pourtant il fait si froid
les bêtes prennent leurs places
sortent des ruines
elles se lèchent
et pansent leurs blessures
la petite buée
qui s'échappe de leurs plaies
dessine un nouveau ciel
j'entends des coups de feu
vers le soleil
l'aube grimpe aux rideaux
le café à un gout de larme
il est temps d'éteindre le poste
et d'allumer un vrai feu
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