II faudrait allumer un très grand feu
Pour que s'y réchauffent les hommes.
Il faudrait tout y jeter, les
vieilleries, les antiquités
les jouets neufs et anciens,
les ébréchés, les intacts - Ah !
Le jeu du chat perché !
Et nous disperserions dedans
Tout ce qui semble beau
Et dans la flamme brûlante monterait
un chant
Où se tiendraient par la main tous les
gens du pays.
Il faudrait nourrir un très grand feu
Car les villes et les champs sont gelés
Il faudrait arracher la poignée glacée
de nos hangars
Pour que ce feu nous donne une immense
chaleur.
Oui il faudrait alimenter un très
grand feu
que les hommes se dégèlent un peu !
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