super version ! cette chanson m'a toujours énormément "touché" je l'ai même "mise" dans un poème intitulé "Winter train blues"
extrait : (...) le train coule souplement parmi les champs grand ouverts qui coulent le long de molles collines sans attraits parfois un silo de béton brut (comme amer pour quelle navigation ?) paysage gris sous le ciel mollement gris d’une fin d’après midi d’hiver
no man’s land trajet
j’ondule d’un point à l’autre mollement bercé sans à coups je glisse me laisse glisser glissement ouaté et gris sans vapeurs anciennes ni sifflements ni stacattos des traverses reptation moderne sans heurts fade confortablement fade dans la fadeur du monde
d’un coup un refrain : « freight train …freight train.. » vieux folk que chantait un ami mort suicidé à quoi ? trente ans ? même pas c’était je crois une chanson de Gordon Lightfoot ou du moins l’a-t-il chantée
j’aimerais beaucoup l’entendre en cet instant précis sans trop savoir pourquoi ce n’était pas un air remarquable juste une chanson où il y a un train de marchandises et sans doute un hobo qui « brûle le dur » tout le long des plaines infinies de l’Amérique « freight train…freight train … »
beau poème mon roro. C'est l'anonyme** qui m'a fait découvrir cette chanson. si j'ai bien compris c'est elle qui l'a écrite, quand elle avait 12 ans et elle l'a chanté jusqu'à ce qu'elle en ait 92...
Belle façon de jouer de la guitare aussi, accordage de droitier (j'ai l'impression en tout cas) pour une gauchère qui égrène curieusement ses arpèges en jouant les basses avec l'annulaire, apparemment... Rien que ça, déjà, faut le faire !!!
5 commentaires:
super version ! cette chanson m'a toujours énormément "touché"
je l'ai même "mise" dans un poème
intitulé "Winter train blues"
extrait :
(...) le train coule souplement
parmi les champs grand ouverts
qui coulent le long de molles collines
sans attraits
parfois un silo de béton brut
(comme amer
pour quelle navigation ?)
paysage gris
sous le ciel mollement gris
d’une fin d’après midi d’hiver
no man’s land
trajet
j’ondule
d’un point à l’autre
mollement bercé sans à coups
je glisse me laisse glisser
glissement ouaté et gris
sans vapeurs anciennes
ni sifflements
ni stacattos des traverses
reptation moderne
sans heurts
fade
confortablement fade
dans la fadeur du monde
d’un coup un refrain :
« freight train …freight train.. »
vieux folk que chantait un ami mort
suicidé à quoi ?
trente ans ? même pas
c’était je crois une chanson de Gordon Lightfoot
ou du moins l’a-t-il chantée
j’aimerais beaucoup l’entendre
en cet instant précis
sans trop savoir pourquoi
ce n’était pas un air remarquable
juste une chanson
où il y a un train de marchandises
et sans doute un hobo
qui « brûle le dur »
tout le long des plaines infinies
de l’Amérique
« freight train…freight train … »
(...)
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beau poème mon roro. C'est l'anonyme** qui m'a fait découvrir cette chanson. si j'ai bien compris c'est elle qui l'a écrite, quand elle avait 12 ans et elle l'a chanté jusqu'à ce qu'elle en ait 92...
c'est coton COTTEN
Belle façon de jouer de la guitare aussi, accordage de droitier (j'ai l'impression en tout cas) pour une gauchère qui égrène curieusement ses arpèges en jouant les basses avec l'annulaire, apparemment... Rien que ça, déjà, faut le faire !!!
Stéphane B
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