Je dessine dans les buées neuves des poings serrés et des muscles sauvages. Les lèvres en sang de cerise d'enfance enfoncent la brûlure de leurs dagues dans nos nuques brindilles. Les braves gens goupillent leurs billes de courages et de lâcheté dans l'insignifiante partie qui se joue chaque jour. Chacun sa montagne à gravir, de froid de faim et de sourire. Des chiens perdus éperdus de caresse et de coup. Ce soir nous verrons quelles couleurs ont tenu.
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