Les derniers jours de juin
l'immense Tilleul habillait tout
le jour de son ombre
la nuit de ses parfums
qui semblaient monter jusqu'à la lune
pendant que les abeilles
s'endormaient repues
étrangères à la solitude
nous pauvres bêtes idiotes
rêvions à autre chose
oubliant d'être là
dans la belle allure
les costumes capiteux
d'or et d'émeraude
du monde qui donne tout
et n'attend rien
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