Pendant que, pianissimo lamento, je branle mon nombril, celle-ci étudie une nurserie de coraux et parvient à implanter et développer un récif entier de grand corail bois de cerf qui supporte mieux le réchauffement des eaux. Tandis que mon égo pliqueploque froidement mieux que pluie de Novembre, celui-là, perfectionne la technique qu'il mit au point pendant de nombreuses années pour replanter un par un, à la main, les arbres lagunaires. Alors que je badigeonne de remontées acides l'automne flamboyant dans un salon à vingt et un degré, deux astronautes qui n'étaient partis que pour une semaine, entame leurs sixième mois bloqués près des étoiles dans une station spatiale. Cependant que je grisaille au possible les possibles du jour sur mon séant suintant, un jeune néerlandais finalise sa machine à dépolluer les océans. Pendant que je persiste à oindre ma peau grasse de gémissements tiédasses, cette éthologue qui étudie dans la jungle l'automédication des grands singes découvre une nouvelle molécule pharmaceutique qui pourrait permettre un bon dans le traitement des cancers du poumon. Ainsi au moment où, tout mollement, mon haleine âcre baigne le jour qui me passe dessus, d'autres en font, encore et toujours, leurs petits miracles. Le monde devient à nouveau grand et, tout microbe que je suis, c'est bien jolie.
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