Il avait accroché un tableau au mur de son bureau. Trois fenêtres et un tableau, il allait s'en sortir. Lorsqu'il avait froid, le tableau était la couvade rouge d'un feu de bois. Lorsqu'il avait chaud, il représentait la lumière qui traverse l'épaisseur des feuillages au coeur d'une forêt. Lorsqu'on parlait trop, c'était une grotte où il pouvait se réfugier. Quand il s'ennuyait, une plage noire de la Baltique à arpenter, ou le point de jonction de la lave en fusion avec la mer froide. Ainsi, il avait toujours une nuit et une aube à laquelle se raccrocher.
2 commentaires:
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Tout proche.
en nouvel imagiste/paysagiste
JL
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