1/18/2014

Traversin de sauvetage

Le temps sa dégoulinade
dans l'engluage de l'ennuie
la parole comme une cage
il faut attendre la sonnerie
pour s'enfuir par l'escalier
jusqu'à la cours des miracles
et du rouge à lèvre sur les mégots
Sa vie entière dans la sonnerie
qui sonne toujours trop tard
alors il reste la fenêtre
pour s'endormir comme dans un lit
et se réveiller en sursaut
rassembler ses affaires en hâte
avec encore sur la joue chaude
la marque d'un nuage

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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