Gaston Bachelard
Sous le ciel bas et lourd (de la connerie) qui pèse comme un couvercle,
le lendemain est advenu et il a bien fallu mettre un jour devant
l'autre. Nous, les grands, encore choqués du coup de conscience derrière
la nuque, du morceau de coeur arraché, du recul infligé à la petite
épaule rougie de la liberté après la déflagration. Et vous, les petits,
nos petits, ou sonnés, ou perdus, ou aussi méticuleusement que possible
protégés de l'avalanche lourde et froide, perpétuelle, de tous ces mots
accumulés pêle-mêle sur l'ère du temps. Des mots comme terroriste,
attentat, prophète, traque, manifestation, otages, juif, etc. Tous ces
mots qui n'expliquent rien. Toutes ces petites boîtes à peur (...) La suite à lire là
Merci à Vents-Contraires, au Théâtre du Rond-Point et en particulier à Vincent Lecoq et Jean Daniel Mangin qui m'ont forcé à accoucher de ce texte, à m'y coltiner, à dire ...
1 commentaire:
Beau.
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