12/13/2015

Compatible - Extrait Nos cheveux blanchiront avec nos yeux - Alma éditeur - 2011


3 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai vu sur Arte ces jours-ci une série de reportages sur les apprentis danseurs de l'opéra de Paris. Une danseuse d'une dizaine d'année dit à un moment;

"Quand je danse, c'est comme si une petite lumière s'allumait en moi."

Ca m'a fait pensé à l'état dans lequel je suis quand j'écris, mais aussi quand je lis certains textes, les tiens par exemple.

thoams a dit…

lis La petite lumière d'Antonio Moresco chez verdier amigo

Anonyme a dit…

Merci du conseil,parfait pour les vacances qui approchent. J'ai lu des extraits et ça me plait. J'ai repris "compatibe" sur mon blog, en grand titre j'ai repris une des phrases du texte qui m'a percuté, "L'écriture c'est comme l'amour...". Elle m'a interpellé sans doute parce que j'ai fait le lien avec le sonnet que j'avais écris le jour même.

Trésor intérieur

Voilà ma quatre centième publication
Sa forme est celle d’une poésie classique
Pourtant il y a peu j’y était allergique
Ecrire en vers libre, j’en avais l’ambition

A l’instar de mon auteur de prédilection
J’ai nommé l’incroyable Eugène Guillevic
Il y en a d’autres dont je suis fanatique
Mais voilà… J’ai pour lui un surplus d’affection

Des mots simples, très peu, une pensée profonde
Par exemple, « Le poème / Nous met au monde »
Je l’entends comme « Il nous porte vers un ailleurs »

Non pas qu’il ai l’aptitude de nous distraire
Ca veut même dire tout à fait le contraire
Il nous amène à notre trésor intérieur

Ca me fait bizarre en effet de ne faire quasiment que ça, des sonnets, hormis mon écriture épistolaire et mes commentaires. C'est grave docteur ?