Dans la maison trop grande
le vent parle aux fantômes
Les souvenirs
jouent du piano
contre ses os
Sous sa peau
il y a des paysages
deux pays une mer
un voyage
Des cinémas
des orangers
des bêtes qui mettent bas
des champs d'ails et d'orages
Sous sa peau il y a des silences
noirs comme la guerre
Elle a été quelqu'un
que je ne connais pas
Le siècle déchiré
se délave dans ses yeux
elle ne renonce pas
à lui tenir le bras
Elle dit Méziane
elle dit Si c'est pas malheureux
elle dit Le petit jésus
La douceur abimée de ses mains
est la terre chaude
d'où je viens
(...)
4 commentaires:
❤
C'est si tendre...
C'est doux et chaud comme l'amour.
♡♡♡
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