3/02/2016

Ho la petite musique des écritures fragiles


"Toute cette semaine, si tu veux, je te raconte.
Ensuite, tu sais bien, c'est comme les albums, y en a tous les jours, même si je ne le dis plus tous les jours.
Les mouches vues par Thomas Vinau, c'est beau.
Et comme j'avais un Bleu de travail qui traînait dans mon sac, je le leur ai montré. On l'a feuilleté, regardé, on a remarqué ces plages de blancs sous certains textes, "comme un morceau de texte qui manque, sauf qu'il ne manque pas". Des textes tout courts, des textes plus longs, c'est possible.

On lui a fait les poches, au Bleu de travail, on a lu ses titres, on a rigolé :
Un poème de bonne volonté
N'oubliez pas de piétiner vos montres
Sans épaule
Lorsqu'il n'y aura plus de ciel
Le jour a les joues froides
...
Des titres qui n'en ont peut-être pas l'air, c'est possible.

On lui a fait la doublure aussi, au Bleu de travail, on a lu deux textes : Les bisous froids et La mort a les mains douces, et c'était bien, et "pourriture" dans un poème, c'est pas grave, c'est un poème quand même. Un beau poème.

Des bouts de Bleu de travail et de La part des nuages, de Thomas Vinau, aujourd'hui dans notre minute de poésie, donc."  Ga zefrog




Mes mots qui se tortillent
dans l'encre des autres
c'est beau ! Je les vois d'ici
s'appliquer en tirant la langue
ça leur fait des sourires plus souples

Merci Ga Zefrog

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