Il n'y a pas encore de
lumière
mais une promesse de
clarté
pas encore d'énergie
mais un appétit de force
c'est l'heure
à laquelle les roses
se rhabillent
les personnages retournent
dans leur tableaux
on a nos langues tièdes
pour se nettoyer
comme de vieilles bêtes
quelqu'un déplie le ciel
dans un fracas d'oiseaux
avec ce reflet d'hématome
frère de sang
frère de peau
nos ombres sont des
chevaux sauvages
je ne sais pas s'il faut
les dompter
ou les laisser en liberté
le froid caresse tes
cernes
et mon fils a neuf ans
le vie est dure
et merveilleuse
comme une histoire noire
un conte pour enfant
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