Hier soir on a appris la mort de Rachid Oujdi.
Tellement inattendue. Il faisait tant de belles choses pour les autres
qu'on ne s'était jamais dit que lui aussi pouvait être vulnérable. Le
Chabrol continuait à la télé mais d'un coup il a eu un goût de nuit. Le
feu continuait a brûler dans la cheminée mais d'un coup il avait un goût
de froid. J'ai pensé aux clopes qu'on fumait sur la terrasse de l'hôtel
à Marseille. J'ai pensé aux Chibanis, aux enfants réfugiés, à ses
combats pour la dignité des oubliés. j'ai pensé à sa chemise à pois.
A Rachid Taha. Aux fautes d'arabe qu'il corrigeait dans ma nouvelle. A son sourire. Et
puis à sa famille. Je t'embrasse amigo. le combat continue.
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