(...)
Peut être
qu'un certain nombre de destins
dépend de l'épaisseur
des paupières
*
*
Il existe à coup sur
autant de variétés de paupières
que de cailloux au fond des rivières
*
*
Certaines paupières
sont très fines
tellement fines
qu'il y passe toujours
un peu de lumière
*
*
Richard Brautigan
devait avoir des paupières
trés fines
*
*
(...)
Extrait de ma participation à l'ouvrage-Hommage Collectif Banlieue de Babylone, Richard Brautigan's friends, Gros textes, octobre 2010
6 commentaires:
Nous en sommes à deux éditeurs en commun. Vous savez ce qu'on dit ? Jamais deux sans trois. Merci pour vos textes que j'apprécie tout particulièrement.
J' dois avouer que ça m' fait peur tous ces hommages à Brautigan. On va finir par le statufier alors que ce que j'aime chez lui c'est l'inverse de ça... je l' vois bien en train d'écrire dans une cuisine, près du frigo.
Mais bon, c'est comme ça.
c'est juste une petite remise à niveau cher francesco... et un partage... pas d'icone ni de sacré (c'est mal connaître les participants), mais un sourire dans la lumière du frigo, oui.
C'est mal connaître ce "qu'affirment" les participants, non?....
Je suis d'accord avec francesco. Ce genre de projet est souvent casse-gueule. Je pense que tout le monde le savait à l'origine. En ce qui me concerne, je n'y ai pas participé parce que je devais quelque chose à Richard Brautigan. Sinon, je vais faire des livres comme celui-là tous les jours. Hommage à untel & à untel. Non. J'ai accepté parce que les autres auteurs me plaisaient bien. Et je suis content que la poésie de Jason Heroux puisse atteindre la tête et le coeur d'autres lecteurs que moi. Si ce livre sert à ça, moi ça me suffit. Bien à vous.
et parce que Brautigan est comme un copain imaginaire, une ombre bienveillante, un personnage et que aucun des 6 n'omet sa dimension yankee alcoolo qui aime bien les flingues
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