Mots/
textes/
poèmes/
miettes/
poussières/
brindilles/
vétilles/
et autres broutilles.
- ( ISSN : 2267-3954) -
3/06/2017
Rencontre Albi - Carmaux
Se prépare pour trois rencontres
avec les lycéens d'Albi et de Carmaux
Let's go !
1 commentaire:
Anonyme
a dit…
Un poème qui n'a rien à voir avec ton poème mais a à voir avec la poésie et plus précisemment à avec la poésie quand elle traite de l'immigration. Je découvre qu'André Laude a beaucoup abordé ce thème dans son oeuvre somptueuse. Un jour, je ne serais sans doute pas là pour le voir, on parlera de lui comme on parle de Verlaine, rien, mais absolument rien à jeter tout à faire partager ;
J'ai pris le train des émigrants chacun gardait au creux de la paume un peu de terre natale qu'il pétrissait en la mouillant de larmes secrètes
chacun diminuait à mesure que le pays s'éloignait dans les yeux des interrogations dans le coeur une sourde lanterne
j'ai pris le train des émigrants De beaux enfants brun insouciants riaient comme des jeunes pousses en demandant des explications
j'ai prise le train des migrants Turcs Portugais Arabes l'odeur du tabac et des corps Et dans le noir du sommeil une guitare de nostalgie.
1 commentaire:
Un poème qui n'a rien à voir avec ton poème mais a à voir avec la poésie et plus précisemment à avec la poésie quand elle traite de l'immigration. Je découvre qu'André Laude a beaucoup abordé ce thème dans son oeuvre somptueuse. Un jour, je ne serais sans doute pas là pour le voir, on parlera de lui comme on parle de Verlaine, rien, mais absolument rien à jeter tout à faire partager ;
J'ai pris le train des émigrants
chacun gardait au creux de la paume
un peu de terre natale
qu'il pétrissait en la mouillant de larmes secrètes
chacun diminuait à mesure
que le pays s'éloignait
dans les yeux des interrogations
dans le coeur une sourde lanterne
j'ai pris le train des émigrants
De beaux enfants brun insouciants
riaient comme des jeunes pousses
en demandant des explications
j'ai prise le train des migrants
Turcs Portugais Arabes
l'odeur du tabac et des corps
Et dans le noir du sommeil une guitare de nostalgie.
Ceci dit bonne migration vers Pau !
Enregistrer un commentaire