4/29/2014

Antoine Emaz - Cuisine - PubliePapier



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 "Image diaboliques, tentatrices, celles que l'on est trop content d'avoir trouvées, qui sonnent bien, qui estampillent poésie au point que l'on ne peut se résoudre à les lâcher et les envoyer dans la poubelle. Alors que c'est pourtant ce qu'il faut faire pour que ne reste que ce qui doit rester."


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"D'une certaine façon, ma critique du clinquant de l'image rejoint celle de l'abstraction formelle. C'est privilégier la langue, la faire ronfler pour elle même alors qu'à mon avis, elle devrait toujours être subordonnée à vivre, à la tension de vivre. Il n'y a pas plus d'au-delà de langue que d'au-delà religieux que d'au-delà imaginaire. On est en deçà, point barre."

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"Parvenir à être dense avec rien. Quand on utilise peu de mots, il faut que chacun pèse une tonne."

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"Un poème peut donner une idée, pas l'inverse."

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